“La Sophrologie est l’étude de la conscience humaine et des valeurs existentielles de l’Être.”
Le mot “sophrologie” a été formé à partir du grec :
“SOS” santé, harmonie
“PHREN” esprit, conscience
“LOGOS” étude, science
Des Temps d’Echange pour Exister à travers Soi et son Histoire : Praticienne Relationnelle & Psychogénéalogie
La Sophrologie c’est l’étude de l’harmonie de la conscience. Son fondateur, le professeur Alfonso Caycedo (1932-2017), neuropsychiatre colombien, a créé cette méthode en 1960.
La sophrologie est une technique corporelle s’inspirant du yoga, du bouddhisme tibétain, du zen japonais, de la relaxation occidentale, de l’hypnose, de la psychologie et de la phénoménologie, comprenant des relaxations dynamiques, des techniques spécifiques et des visualisations positives toujours en lien avec la respiration. Elle repose sur la libération de tensions physiques et mentales.
Mon accompagnement et mon écoute, associé à un entraînement au quotidien des outils apportés à chaque vivance, sont susceptibles de produire des effets thérapeutiques.
La sophrologie permet une meilleure connaissance de soi, à travers des prises de conscience de son corps dans le mouvement, de la détente mentale et de la concentration. Elle mobilise de manière positive les capacités et les ressources propres de chacun. Elle harmonise et amène vers un véritable équilibre sur les trois niveaux de l’être : le corps, les émotions et les pensées (l’esprit).
Il ne s’agit pas seulement d’une simple séance de relaxation et de bien-être. La sophrologie n’est ni une psychothérapie ni une psychanalyse. Le sophrologue est un phénoménologue existentiel.
La prise de conscience de soi passe par les sensations corporelles et vous conduit dans une véritable découverte de soi. Phénoménologiquement parlant, vous comprenez que les choses ne sont pas toujours comme elles sont et qu’elles peuvent être autrement.
Accueillir ce qui est à l’instant présent.
La sophrologie se pratique autour de quatre principes fondamentaux nécessitant du temps et de la persévérance.
Le principe du schéma corporel comme réalité vécue
L’équilibre d’un individu passe avant tout par la prise de conscience de son schéma corporel. Quelle est la perception que vous avez de votre corps ? La répétition vivantielle des séances de sophrologie vous permettra d’être davantage à l’écoute de vos sensations corporelles et de vos ressentis. C’est une prise de distance possible entre le corps vécu et la représentation que vous vous en faîtes. Cette méthode renforcera votre conscience de votre schéma corporel pour un profond changement, une meilleure confiance en vous et un nouvel équilibre entre corps et esprit.
Le principe d’action positive
Toute action positive dirigée vers la conscience, comme par exemple des sensations, des images ou des mots, se répercute sur l’ensemble de votre être : votre corps, vos émotions et votre mental.
Le principe de réalité objective
En tant que sophrologue, je me dois de percevoir l’état de ma propre conscience, ma réalité dans laquelle je me trouve et votre réalité à vous, en toute bienveillance et respect, sans analyse et sans jugement.
Le principe d’adaptabilité
Parce que chaque individu est unique, j’adapte mes séances en fonction de vous, de vos besoins et de vos attentes.
Avoir cette capacité d’accepter de se remettre en question est la plus belle des expériences dans la vie, d’une pour ne pas vivre du sur place et d’autre part pour vous permettre d’avancer en toute conscience comme vous l’avez toujours désiré.
La sophrologie laisse émerger du plus profond de votre être, vos ressources, votre potentiel et tout simplement vous !
« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. »
Albert Camus
Pratiquer la Sophrologie permet d’apprendre à s’écouter et à davantage se connaître.
La méthode vise l’autonomie de la personne.
Les champs d’application de la Sophrologie et de la Relation d’Aides sont vastes et variés.
Aller à la rencontre de son corps et de ses sensations, se détendre, respirer… n’être plus que soi, seul, dans une introspection totale qui vous font vous sentir bien
Savoir se situer dans le temps, être dans l’ici et maintenant
Apprendre à se connaître véritablement, renforcer sa sensorialité
Gestion de ses émotions (apprendre à les canaliser), gestion de ses conflits internes et externes
Améliorer son sommeil, difficulté à l’endormissement
Gestion de sa douleur (fibromyalgie…), le deuil et l’accompagnement en fin de vie (maladies, soins palliatifs) – Prise en charge globale de la personne souffrante et de ses proches
Faire face à des situations anxiogènes (examens scolaires, entretiens professionnels ou examens médicaux), renforcer sa confiance en soi, sa mémoire et sa concentration
Gestion et prévention du stress
Prévention des risques psychosociaux (épuisement professionnel, burnout)
S’adapter à tout changement dans sa vie (dispute, séparation, divorce…), se préparer à un événement en particulier (maternité, accouchement…) et aborder sa vie d’une autre manière
Se réconcilier avec son corps (troubles du comportement alimentaire)
La parentalité (devenir des parents, profiter, s’épanouir et surmonter affectivement et psychologiquement les différents bouleversements qui surviennent dans vos nouveaux rôles)
Le couple (retrouver l’harmonie, être bien avec soi pour être bien avec l’autre, communiquer, voir les choses autrement ensemble)
Les troubles de l’apprentissage (-dys…)
ETRE A L’ECOUTE C’EST…
Écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un… c’est lui dire, non pas avec des mots, mais avec ses yeux, son visage et tout son corps : tu es important pour moi, tu es intéressant, je suis heureux que tu sois là… Pas étonnant si la meilleure façon pour une personne de se révéler à elle-même, c’est d’être écoutée par une autre !
Écouter, c’est commencer par se taire… Avez-vous remarqué comme les « dialogues » sont remplis d’expression du genre : « C’est comme moi quand… » ou bien « ça me rappelle ce qui m’est arrivé… ». Bien souvent, ce que l’autre dit n’est qu’une occasion de parler de soi.
Écouter, c’est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif…
Écouter, c’est vraiment laisser tomber tout ce qui nous occupe pour donner tout son temps à l’autre. C’est comme une promenade avec un ami : marcher à son pas, proche mais sans gêner, se laisser conduire par lui, s’arrêter avec lui, repartir avec lui, pour rien, pour lui.
Écouter, ce n’est pas de chercher à répondre à l’autre, sachant qu’il a en lui-même les réponses à ses propres questions. C’est refuser de penser à la place de l’autre, de lui donner des conseils et même de vouloir le comprendre.
Écouter, c’est accueillir l’autre avec reconnaissance tel qu’il se définit lui-même, sans se substituer à lui pour dire ce qu’il doit être. C’est être ouvert à toutes les idées, à tous les sujets, à toutes les expériences, à toutes les solutions, sans interpréter, sans juger, laissant à l’autre le temps et l’espace de trouver la voie qui est la sienne.
Écouter, ce n’est pas vouloir que quelqu’un soit comme ceci ou comme cela, c’est apprendre à découvrir ses qualités qui sont en lui spécifiques. Etre attentif à quelqu’un qui souffre, ce n’est pas de donner une solution ou une explication à sa souffrance, c’est lui permettre de la dire et de trouver lui-même son propre chemin pour s’en libérer.
Écouter, c’est donner à l’autre ce que l’on ne nous a peut-être jamais donné : de l’attention, du temps, une présence affectueuse.
Texte d’André Gromolard